Il était une fois un jeune garçon d'une quinzaine d'années qui, ne trouvant pas de membres pour son forum, eut l'idée de transgresser les règles des forums littéraires sur lesquels il était inscrit : il fit de la pub par MP. Heureusement, son geste désespéré fut charitablement pardonné et, au comble du bonheur, parmi les réponses acerbes ou agressives qu'il reçu, il s'aperçut qu'une jeune fille anonyme lui avait aimablement répondu et indiqué l'adresse d'un forum soit disant merveilleux, qui accepterait sans nul doute d'établir un partenariat entre les deux forums. Ce forum s'appelait Passion d'Ecrire, ce garçon se prénommait Lancelot. Lancelot, donc, débuta ainsi une ère de partenariats divers entre forums d'écriture, inspirés de cette première association. Son propre forum, l'école des écrivains (la vraie !), est comme son nom l'indique une école chargée de former les écrivains en herbe et de préparer leur plume à la critique. Plusieurs rangs et groupes déterminés existent. Les partenariats ne suffisant plus, Lancelot eut cette idée de faire de la pub sur un vrai forum de pub, celui-là même où vous êtes en train de lire ces mots.

Lancelot quant à lui est un fossile vivant daté du XVIIIème siècle : sa tenue indéfiniment noire, ses chapeaux melons qu'il porte partout, ses chaussures de notaires à talons et pointues, traduisent sa rébellion envers la société de la jeunesse. Il déteste en effet le mythe des 6 clopes qui fait de tout jeune kum un fumeur invétéré, l'alcool, le RAP, les tags, l'immigration clandestine (tolère l'immigration sélèctive car il n'est tout de même pas encore raciste), le language SMS, les téléphones portable (tient ça de son père), les gens qui se la pètent pour rien, les sots, les gens qui s'abrutissent trop sur les forums de discussion sauf si c'est pour la bonne cause comme la cause littéraire, les sites de rencontre débiles comme meetic où les gens sont tellement nuls qu'ils sont obligés de déclarer leur flamme derrière un veil écran et encore ils ne savent même pas aligner deux mots savant, et enfin -mais ça c'est perso vous avez le droit de ne pas être d'accord- Ségolène Royal. Jamais en mal d'inspiration, Lancelot adore lire et écrire depuis qu'il sait faire ces deux actions, rêver (pas qu'en dormant), cueillir les vers d'un poèmes et les clamer comme on cueille des roses fraiches comme un baiser sur le bas côté d'un sentier breton et comme on les tend à l'âme soeur. Oui, Lancelot, aime bien les métaphores, les hypallages, les métonymies... Toutes ces figures de style qui embellissent le discours et que l'on peut retrouver dans ses lectures favorites telles qu' ''A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, les longues phrases, la classe à l'état pur, la musique classique -Lancelot en raffole, il est même fan de Wagner et de Orff qui l'accompagnent, vissés à ses oreilles, lorsque, l'âme chagrinée, il ne trouve comme consolation que celle de l'empyrée tant espéré de l'écriture-, le métal -le bassiste de Lancelot l'a convertit à Children of bodem et depuis il lui arrive malheureusement de s'abandonner quelquefois à l'écoute de cette si jolie musique complétement gachée par des cris d'égorgement complétement dégantés. En effet, Lancelot se pique également de musique, même s'il se considère comme un batteur raté. Il est vrai que dix ans de batterie, c'est quelque peu lassant. Néanmoins, il trouve dans le groupe qu'il s'est constitué (un batteur, un guitariste, un bassiste et un claveriste) un certain plaisir jusqu'alors méconnu dans le travail individuel.

Le meilleur ami de Lancelot s'appelle Arthur...
C'est vrai.


Escalibur est sa plume.