Partie 1: Le bateau "The Sea" Dans le port de Tokyo vient d’accoster un magnifique bateau, flambant neuf. Celui-ci, intitulé de façon simple ‘The Sea’, attire tout les regards par son imposante grandeur et son blanc éclatant. Oui, il est très grand, pas moi de 305 m de long, 45 m de largeur et près de 140 000 tonnes de métal. Si ce n’est pas imposant… Plus de 3000 passagers pourront prendre part à la croisière, sans compter les 1000 personnes de l’équipage. Tenter ? Vous le saurez encore plus sachant qu’il a des boutiques, des cafés, une boîte de nuit, nombres de piscines, et même une patinoire. Sans compter les activités en dehors… De plus, cette petite merveille part pour la belle durée de 1 mois, et vous descendrez jusqu’à la Nouvelle Zélande, le tout pour un prix plus qu’abordable (il y a trois classes, laissant à des personnes aux revenus modestes le luxe de s’offrir une belle croisière). Beaucoup d’habitants de Tokyo, apercevant ce beau bateau dans leur tout aussi beau port, se demandèrent s’il ne pouvait pas, eux aussi, faire partie de cette croisière. Mais quand ils allaient le demander à leur agence de voyage, la question qu’on leur posa les déconcerta grandement : « Hum, êtes-vous gay ? Car oui, cette croisière est réservée à une cliente exclusivement homosexuelle. » Hé oui, c’est l’ « Agence Gay » qui décida de lancer ce projet, où même l’équipage doit être gay. Des homosexuels hommes ou femmes, cela importe, pourvu qu’on aie plus de 15 ans et qu’on aime les personnes du même sexe que soi. Les 3000 places partirent très vite, achetées aussi bien par des asiatiques, que des américaines, ou des européens…Tout comme le personnel, tout autant mélangé. Vous avez acheté vos places ? Tant mieux pour vous ! Et bon voyage !
| Partie 2: La croisière Pendant 2 semaines, la croisière se déroulera magnifiquement. Le soleil était au rendez-vous, tout comme une mer turquoise et des plages de sable fin aux escales. Mais alors que vous approchiez grandement de la Nouvelle Zélande, un soir, alors que tout paraissait calme, une tempête éclata. Les vagues s’amplifièrent et s’écrasèrent avec violence contre la coque. La bateau commença alors à tanguer dangereusement. Des éclairs fendent le ciel et le tonnerre résonne à l’intérieur du bateau. Tout le monde se réveilla, et se leva, alarmé. L’équipage essaya tant bien que mal de les rassurer : « Le commandant contrôle tout, allez vous recoucher… » Mais personnes n’étaient rassurés. Certaines personnes arrivèrent même à grimper sur le pont, afin de sortir les bateaux de sauvetage mais l’équipage les empêchaient : tout allait bien, ce n’était que passager.
Mais il y eut ce cri, provenant des cales. « De l’eau ! De l’eau ! L’eau s’infiltre ! ». Les gens se regardèrent un instant avant qu’une panique encore plus grande ne s’installe. « Nous allons mourir ! » criaient les uns. « Montez ces putains de canoës de sauvetage ! ». L’équipage lui-même était assez perdu, une fuite d’eau pouvait être maîtrisée si elle n’était pas trop grande mais il fallait assurer la sécurité des passagers. Après quelques instants d’hésitation, un homme trempé apparut à son tour sur le pont. « Un énorme trou ! La coque n’a pas tenu le coup ! Vite, vite ! Dépêchez vous et sonnez l’alarme, dans quelques instants, ce bateau plongera ! »
Les gens se jetèrent sur ces bateaux de fortune, s’écrasant même. L’équipage qui essaya de respecter la règle « Les femmes d’abord » mais tout le monde était alarmé et se jetait sans réfléchir. Même des personnes de l’équipage se placèrent dans une de ces barques de secours, quittant leurs postes et leurs devoirs. Tout alla très rapidement. Beaucoup de personnes ne survivront pas, mais le nombre exact n’est pas connu. Pas mal de personne se jetèrent à la mer comme ça, sans rien, se disant qu’il y avait peut-être un espoir. Et puis enfin, le bateau bascula et coula. Il ne lui fallut pas plus de 10 secondes pour qu’il soit totalement submergé.
Les heureux survivants ne furent pas au bout de leur peine, malheureusement… Certains se perdirent, bien sûr et moururent dans la mer froide, sans provisions ni eau. Mais d’autres arrivèrent sur une île déserte. Enfin, de prime abord. Cette île est n’était pas du tout déserte. Il y avait dessus un grand peuple d’indigènes. Et n’apprécièrent pas spécialement le fait que d’étrangers, qui saccageaient tout et qui hurlaient tout le temps débarquent sur leur île… |