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Contexte :
La discussion tournait sur la révolution française. On était en mai 2010, et deux professeurs n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur qui avait conduit cette révolte en 1789. Le premier, Jean-Marc Lenormand, professeur de philosophie dans un lycée de campagne, refusait d'entendre tout discours sur le fait que le peuple, les paysans armés de faucilles, aient pu renverser les troupes parisiennes. Sa collègue, Lily Vauselle, professeur d'université reconnue en histoire classique, soutenait la thèse que ce n'étaient certainement pas les bourgeois qui avaient mené la révolte. Mais peu importait qui pensait quoi dans cette discussion. L'important, c'est ce qui se passa par la suite...
C'était son caractère habituel, celui de se mêler de tout et d'incruster les cours de ses collègues: aussi Jean-Marc dérangea une fois de plus les étudiants d'histoire de cette université parisienne pour contester ce que disait Lily. Et lorsqu'il annonça, comme à chaque cours:
- Il suffirait de remonter le temps pour que vous voyiez comme j'ai raison !
Un ombre s'abattit sur la classe. Il avait souhaité une fois de trop: à présent, le mystérieux Maître du Temps l'avait entendu. Ils restèrent pétrifiés, ne pouvant que voir le cadran de l'horloge qui se mit brusquement à tourner dans le mauvais sens, de plus en plus vite. Et, peu à peu, les lieux se dégradaient, le cadran vieillissait, jusqu'à prendre la forme d'une vieille horloge. La salle dans laquelle ils se trouvaient précédemment n'était plus rien: plus de chaise, de bureau, de tableau. Tout était vide.
Quand ils sortirent, ils virent qu'ils étaient à la fin du XVIIIème siècle, à la veille de la révolution. Et celle-ci n'avait pas grand-chose à voir avec ce que racontaient les livres et les cours. Ils se trouvaient devant un grand bûcher sur lequel une femme brûlait. Non, la chasse aux sorcières n'était pas encore finie, mais elle se faisait dans le secret, et personne n'en avait jamais rien su. Puis le temps se figea de nouveau, et le Maître du Temps parla de sa voix lointaine.
- Vous voici en 1786. Les bourgeois traquent les sorcières depuis quelques temps dans le but de renverser le pouvoir royal et les nobles. Les intellectuels encouragent le peuple à reprendre le contrôle de la situation, car jouer avec les sorcières n'est pas sans conséquence. Les principales cibles, la famille royale et les aristocrates, chassent ces sorcières pour leur bloquer toutes les portes. Des libertins et conspirateurs ont appris qu'il y en avait en ville, et s'en servent pour leurs propres vengeances. Vous vouliez tout savoir, chers professeurs: profitez-en !
Le temps reprit son cours, et ils se retrouvèrent tous en face des chasseurs de sorcières. La plupart s'enfuit en courant et parvint à leur échapper ; d'autres furent enlevés et mis en prison ; des filles brûlées pour leur allure trop provocante. A présent, cela fait presque deux mois qu'ils vivent en 1786. Ils ont eu le temps d'y prendre une place, mais le danger est partout.
Le PV :
•by Stella | Libre • Réservé • Pris NOM : Louis XVI AGE : 32 ans METIER / SITUATION SOCIALE : Roi de France SITUATION AMOUREUSE : Marié
INFORMATIONS L'important n'est pas ce qu'on a fait de nous mais ce qu'on fera de ce qu'on a fait de nous.
Avec deux frères aînés, Louis n'aurait pas du être Roi de France, mais la disparition prématurée de ses parents et de ses deux frères ont fait de lui le souverain à 20 ans, à la mort de son grand-père. Il fait de son mieux pour exercer son rôle, mais déteste devoir s'occuper des affaires du royaume, et préfèrerait bricoler toute la journée dans son atelier, ou partir à la chasse.La montée en puissance des sorcières l'inquiète beaucoup. |
Le Lien qui me concerne :
Marie-Antoinette d'Autriche • Epouse
Mariés à 14 ans, Marie-Antoinette n'a jamais eu beaucoup d'affection pour lui, bien qu'ils se soient un peu rapprochés lors de la naissance de leurs enfants, alors que au contraire Louis a toujours été très amoureux de sa femme. La maladie de leur fils est en train de les rapprocher particulièrement.