Connaissez-vous le monde de la forêt ? Celui ou les hommes et les animaux communiquent, celui ou la vie elle-même se fait en harmonie avec chaque être. Bienvenue à Silva Ubsque. Les mondes de la ville et de la forêt se côtoient sur cette petite île perdue dans l’océan Pacifique. Mais se comprennent-ils ? Le monde sylvestre est tellement loin du monde urbain.

La vie en ville est tellement rapide, rythmée aux sons des klaxons de voitures, des carillons de l’horloge, du bien connu « métro, boulot, dodo ». Les gens sont si superficiels, seul l’apparence compte, à savoir qui aura le plus beau sac, qui aura le plus bel appartement, la meilleur voiture, la plus belle montre. C’est un monde de faux-semblants ou un oui signifie non et ou un peut être veut toujours dire non. La ville et ses immeubles, ses rues couvertes de bitume et de béton, l’air continuellement pollué et ses amoncellements de poubelles dans les ruelles sombres. Les citadins ne vivent que pour s’offrir les plus beaux cadeaux, leur travail n’est que le moyen de gagner sa vie. Bien sur tous ne sont pas comme ça, il y a de tout pour faire un monde, mais voilà la majorité des habitants de la ville. Ils allient parfaitement arrogance et politesse, les jeux de mots sont leur spécialité. Pourtant ils craignent cette communauté qui vit aux abords de la forêt, ils ne savent pas pourquoi, mais leurs regards les mettent mal à l’aise. Jamais ils n’avoueront qu’ils en ont peur, mais les faits sont là, ils les rejettent de leur société pour ne pas avoir à avoir affaire avec ce drôle de « peuple ».

Le peuple de la forêt, c’est le nom que les gens de la ville donnent à cette petite communauté. Elle préfère se nommait les Auriens. Ce noms n’est pas dû au hasard, chaque Aurien a un don, il s’agit de l’Aura. Les Auriens ont la particularité de pouvoir communiquer avec les animaux, qu’ils soient domestiques ou non, ils entendent ce que les animaux veulent bien leur faire savoir et peuvent également parler avec eux par le lien de l’Aura, ce lien permet également à chacun de ressentir ce que l’autre éprouve. Tout cela se fait en silence et seul un œil aguerrit peut remarquer un tel échange, pourtant les urbains ont la fâcheuse tendance à très vite remarquer ce genre de chose, ils ont tellement peur de se trouver en présence d’un habitant de la forêt qu’ils suspectent tout comportement étrange avec un animal. D’ailleurs ils pensent que les Auriens peuvent obliger à un animal d’attaquer son maitre, hors c’est totalement faux, aucun homme ne peut obliger un animal à agir contre sa volonté, tout comme aucun animal ne pourra obliger un homme à faire quelque chose. La seule chose qui soit réellement possible est de se jeter dans le lien et de voir par les yeux, sentir par le museau et entendre par les oreilles de l’animal choisi.
Chaque Aurien aura une préférence pour une espèce donnée, mais il pourra néanmoins communiquer avec n’importe quel être, excepté l’homme. Leur vie près de la forêt est un choix de bien être car un Aurien, même s’il n’a pas besoin de lien particulier avec une bête, se sent étouffé, mal à l’aise, écrasé dans la ville. C’est pourquoi ils ne vont que très rarement en ville.

Vous connaissez maintenant les relations qu’entretiennent ses deux mondes différents…