Context d'un forum historique
- Lun 17 Mar 2014 - 20:55 Inscrit le : 17/03/2014
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xElrohirx
Bonsoir !
Voilà, je suis en train de créer un forum historique sur un sujet qui est très peu abordé sur la toile.
J'aimerais écrire quelque chose d'attractif mais comme cela fait un bon bout de temps que j'ai quitté le monde du RP, je ne suis pas sûre d'avoir un bon jugement sur ce que j'ai fait ^^ (surtout que c'est assez court...)
Je vous laisser apprécier par vous-même!
"Les Boches arrivent! Ils arrivent!"
2 juillet 1940. Les cloches de Saint-Junien se mirent à retentir dans toute la ville, confirmant définitivement les rumeurs. Tout le monde arrêta sa besogne : il fallait partir, et vite.
La peur monta rapidement au sein de la population, une peur palpable, animale, qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus: et si ce qu'on disait sur les Fritz était vrai? Nos maisons seront-elles donc pillées, détruites et nos femmes violées? Non, on ne pouvait prendre le risque de rester. Il fallait partir.
Et en quelques minutes, ce fut l'anarchie. Les gens couraient dans les rues, les maisons, partout, pour rien. Le fond sonore du bourdon était couvert par les cris de ceux qui cherchaient des êtres aimés pour se rassembler. Il fallait partir. Chacun emportait ce qu'il pouvait pour la route, puis les portes étaient fermées, et tout était laissé derrière soi. Tout.
C'est ainsi qu'une longue file de vélos, de charrettes, d'hommes, de femmes et d'enfants s'étala sur la route du Sud, fuyant cet ennemi encore invisible.
Il fallait partir.
Mais pour aller où ? La France avait de toute manière perdue, elle ne se battra plus pour les chasser, les Chleus. De toute manière, ça sera pareil partout, n'est-ce pas ? Alors, autant rentrer...si on doit être traité comme des chiens, autant que ça soit chez soi. Et puis, les vaches, qui va s'en occuper ? Et la maison? Les volets ne sont même pas fermés!
C'est ainsi que petit à petit, et au bout de quelques jours seulement, les gens revinrent à Saint-Junien. Ils découvrirent alors cette armée allemande, celle-là même qui avait défait nos braves soldats en moins d'un an. Ils étaient jeunes, beaux et bien fiers dans leur uniforme vert de gris.
L'exode était fini. L'occupation commença.
Nous sommes fin Août 1940, cela fait presque 2 mois que l'occupation a commencé. Les masques sont tombés, ce n'est pas l'armée de sauvages qui avait été promise. Pourtant, doit-on croire ses allemands qui se doivent d'être "korrekt" avec la population française ?
A vous d'écrire l'Histoire...
Voilà, je suis en train de créer un forum historique sur un sujet qui est très peu abordé sur la toile.
J'aimerais écrire quelque chose d'attractif mais comme cela fait un bon bout de temps que j'ai quitté le monde du RP, je ne suis pas sûre d'avoir un bon jugement sur ce que j'ai fait ^^ (surtout que c'est assez court...)
Je vous laisser apprécier par vous-même!
"Les Boches arrivent! Ils arrivent!"
2 juillet 1940. Les cloches de Saint-Junien se mirent à retentir dans toute la ville, confirmant définitivement les rumeurs. Tout le monde arrêta sa besogne : il fallait partir, et vite.
La peur monta rapidement au sein de la population, une peur palpable, animale, qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus: et si ce qu'on disait sur les Fritz était vrai? Nos maisons seront-elles donc pillées, détruites et nos femmes violées? Non, on ne pouvait prendre le risque de rester. Il fallait partir.
Et en quelques minutes, ce fut l'anarchie. Les gens couraient dans les rues, les maisons, partout, pour rien. Le fond sonore du bourdon était couvert par les cris de ceux qui cherchaient des êtres aimés pour se rassembler. Il fallait partir. Chacun emportait ce qu'il pouvait pour la route, puis les portes étaient fermées, et tout était laissé derrière soi. Tout.
C'est ainsi qu'une longue file de vélos, de charrettes, d'hommes, de femmes et d'enfants s'étala sur la route du Sud, fuyant cet ennemi encore invisible.
Il fallait partir.
Mais pour aller où ? La France avait de toute manière perdue, elle ne se battra plus pour les chasser, les Chleus. De toute manière, ça sera pareil partout, n'est-ce pas ? Alors, autant rentrer...si on doit être traité comme des chiens, autant que ça soit chez soi. Et puis, les vaches, qui va s'en occuper ? Et la maison? Les volets ne sont même pas fermés!
C'est ainsi que petit à petit, et au bout de quelques jours seulement, les gens revinrent à Saint-Junien. Ils découvrirent alors cette armée allemande, celle-là même qui avait défait nos braves soldats en moins d'un an. Ils étaient jeunes, beaux et bien fiers dans leur uniforme vert de gris.
L'exode était fini. L'occupation commença.
Nous sommes fin Août 1940, cela fait presque 2 mois que l'occupation a commencé. Les masques sont tombés, ce n'est pas l'armée de sauvages qui avait été promise. Pourtant, doit-on croire ses allemands qui se doivent d'être "korrekt" avec la population française ?
A vous d'écrire l'Histoire...
Re: Context d'un forum historique
- Mer 19 Mar 2014 - 6:02 Inscrit le : 23/03/2013
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Jo WTGF
Bonjour !
Bon, en premier lieu, ce n'est pas parce qu'un contexte est court qu'il n'est pas bon. Au contraire, la qualité ne se juge pas à la longueur, et d'ailleurs, quand un contexte est trop long, il peut décourager certaines personnes.
Bref, après ce préambule...
Attention à l'usage des temps dans ton texte. Si tu es au passé simple, il faut essayer de le rester, avec l'imparfait, évidemment. Mais il y a quelques endroits où tu passes au présent voire au futur.
Sur le fond, c'est pas mal, un forum historique sur l'occupation. Après, si tu ne veux pas faire trop classique et plan plan, il faudrait peut-être envisager "la suite". En d'autres termes, on sait qu'on arrive en RPG dans un village occupé. Mais qu'est-ce qu'il a de particulier ce village ? C'est un village classique où il ne se passe rien de spécial ? Il y a des mouvements de résistance qui se mettent en place ? Autre chose ?
Voilà pour une première opinion. Par ailleurs, j'en profite pour te rappeler que l'on est ici dans une entraide, donc on reçoit de l'aide, mais on donne aussi un peu de son temps pour aider les autres. Alors n'hésite pas à également aller donner ton avis, pas besoin d'être un expert pour ça !
Bon, en premier lieu, ce n'est pas parce qu'un contexte est court qu'il n'est pas bon. Au contraire, la qualité ne se juge pas à la longueur, et d'ailleurs, quand un contexte est trop long, il peut décourager certaines personnes.
Bref, après ce préambule...
Attention à l'usage des temps dans ton texte. Si tu es au passé simple, il faut essayer de le rester, avec l'imparfait, évidemment. Mais il y a quelques endroits où tu passes au présent voire au futur.
Sur le fond, c'est pas mal, un forum historique sur l'occupation. Après, si tu ne veux pas faire trop classique et plan plan, il faudrait peut-être envisager "la suite". En d'autres termes, on sait qu'on arrive en RPG dans un village occupé. Mais qu'est-ce qu'il a de particulier ce village ? C'est un village classique où il ne se passe rien de spécial ? Il y a des mouvements de résistance qui se mettent en place ? Autre chose ?
Voilà pour une première opinion. Par ailleurs, j'en profite pour te rappeler que l'on est ici dans une entraide, donc on reçoit de l'aide, mais on donne aussi un peu de son temps pour aider les autres. Alors n'hésite pas à également aller donner ton avis, pas besoin d'être un expert pour ça !
Tu aimes rendre service aux autres. Tu as un bon esprit critique.
Toi aussi, deviensanalyste !
♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Toi aussi, deviens
Re: Context d'un forum historique
- Mer 19 Mar 2014 - 12:42 Inscrit le : 23/02/2014
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Succocchi
Coucou !
Je trouve ça bien. Comme l'a dit Jo WTGF il faudrait que tu fasses attention à la conjugaison. Les verbes ne sont pas toujours conjugué au même temps.
Tu pourrais d'écrire encore plus les boches et que sont les Fritz ? Sont-ils les même personnes/monstres mais sous des nims différents ?
Je trouve ça bien. Comme l'a dit Jo WTGF il faudrait que tu fasses attention à la conjugaison. Les verbes ne sont pas toujours conjugué au même temps.
Tu pourrais d'écrire encore plus les boches et que sont les Fritz ? Sont-ils les même personnes/monstres mais sous des nims différents ?
Re: Context d'un forum historique
- Mer 19 Mar 2014 - 17:35 Inscrit le : 17/03/2014
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xElrohirx
Merci pour vos réponses !
En fait, ces passages d'un temps passé à un temps présent/futur sont fait exprès : le passé, c'est la narration de ce qu'il s'est passé, le présent/futur, ce sont les paroles, les pensées des gens à ce moment là. Mais apparemment cette distinction n'est pas bien passée xP Il faudra que je vois ça....reste à savoir comment je vais pouvoir reformuler!
JO WTGF : merci pour les idées de fin, elles sont très pertinentes Je vais retravailler tout ça plus tard, car là c'est la folie dans mes études.
EIKI : Fritz, Chleus, Boches, Frisés, Doryphores, ce sont toutes des insultes envers les Allemands. Mais tout cela est expliqué (enfin....le sera très prochainement) dans un poste sur le forum
En fait, ces passages d'un temps passé à un temps présent/futur sont fait exprès : le passé, c'est la narration de ce qu'il s'est passé, le présent/futur, ce sont les paroles, les pensées des gens à ce moment là. Mais apparemment cette distinction n'est pas bien passée xP Il faudra que je vois ça....reste à savoir comment je vais pouvoir reformuler!
JO WTGF : merci pour les idées de fin, elles sont très pertinentes Je vais retravailler tout ça plus tard, car là c'est la folie dans mes études.
EIKI : Fritz, Chleus, Boches, Frisés, Doryphores, ce sont toutes des insultes envers les Allemands. Mais tout cela est expliqué (enfin....le sera très prochainement) dans un poste sur le forum
Re: Context d'un forum historique
- Mer 19 Mar 2014 - 18:34 Inscrit le : 23/03/2013
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Jo WTGF
Il n'y a pas de souci, tiens nous au courant quand tu as fait les modifs pour qu'on puisse continuer à t'aider
Tu aimes rendre service aux autres. Tu as un bon esprit critique.
Toi aussi, deviensanalyste !
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Toi aussi, deviens
Re: Context d'un forum historique
- Ven 21 Mar 2014 - 20:36 Inscrit le : 17/03/2014
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xElrohirx
Me revoilà !
Après discussion avec plusieurs personnes, je vais laisser les temps ainsi. J'ai au début voulu changer pour mettre des guillemets, mais ça cassait tout le rythme.
J'ai tout de même fait d'autres modifications... bonne lecture!
"Les Boches arrivent! Ils arrivent!"
2 juillet 1940. Les cloches de Saint-Junien se mirent à retentir dans toute la ville, confirmant définitivement les rumeurs. Tout le monde arrêta sa besogne : il fallait partir, et vite.
La peur monta rapidement au sein de la population, une peur palpable, animale, qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus: et si ce qu'on disait sur les Fritz était vrai? Nos maisons seront-elles donc pillées, détruites et nos femmes violées? Non, on ne pouvait prendre le risque de rester. Il fallait partir.
Et en quelques minutes, ce fut l'anarchie. Les gens couraient dans les rues, les maisons, partout, pour rien. Le fond sonore du bourdon était couvert par les cris de ceux qui cherchaient des êtres aimés pour se rassembler. Il fallait partir. Chacun emportait ce qu'il pouvait pour la route, puis les portes étaient fermées, et tout était laissé derrière soi. Tout.
C'est ainsi qu'une longue file de vélos, de charrettes, d'hommes, de femmes et d'enfants s'étala sur la route du Sud, fuyant cet ennemi encore invisible.
Il fallait partir.
Mais pour aller où ? La France avait de toute manière perdu, elle ne se battrait plus pour chasser l’envahisseur. Ce constat était tel un plat qui avait le goût de l’amertume et le fumé de la lassitude. Une lassitude sournoise, latente, qui vous fait regretter vos biens, votre lit, votre vie monotone et finit par vous faire perdre toute envie de fuir. Et puis de toute manière, sera pareil partout, n'est-ce pas ? Alors, autant rentrer...si on doit être traité comme des chiens, autant que ça soit chez soi. Et puis, les vaches, qui va s'en occuper ? Et la maison? Les volets ne sont même pas fermés!
C'est ainsi que petit à petit, et au bout de quelques jours seulement, les gens revinrent à Saint-Junien. Ils découvrirent alors cette armée allemande, celle-là même qui avait défait nos braves soldats en moins d'un an. Ils étaient jeunes, beaux et bien fiers dans leur uniforme vert de gris.
L'exode était fini. L'occupation commença.
Nous sommes fin Août 1940, cela fait presque 2 mois que Saint-Junien est occupée par une garnison allemande. Les masques sont tombés, ce n'est pas l'armée de sauvages qui avait été promise. Pourtant, doit-on croire ses allemands qui se doivent d'être "korrekt" avec la population française ? Après tout, les sursauts de violences et les tensions de leur part ne sont pas si rares. Certains diront que tout cela est du à la localisation de Saint-Junien, celle-ci étant la dernière ville avant la Suisse et à quelques kilomètres de la zone « libre ». Cette proximité multiplie en effet les possibilités de marchés noirs, de passages clandestins et d’actes de résistance…
Qui serez-vous ?
Après discussion avec plusieurs personnes, je vais laisser les temps ainsi. J'ai au début voulu changer pour mettre des guillemets, mais ça cassait tout le rythme.
J'ai tout de même fait d'autres modifications... bonne lecture!
"Les Boches arrivent! Ils arrivent!"
2 juillet 1940. Les cloches de Saint-Junien se mirent à retentir dans toute la ville, confirmant définitivement les rumeurs. Tout le monde arrêta sa besogne : il fallait partir, et vite.
La peur monta rapidement au sein de la population, une peur palpable, animale, qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus: et si ce qu'on disait sur les Fritz était vrai? Nos maisons seront-elles donc pillées, détruites et nos femmes violées? Non, on ne pouvait prendre le risque de rester. Il fallait partir.
Et en quelques minutes, ce fut l'anarchie. Les gens couraient dans les rues, les maisons, partout, pour rien. Le fond sonore du bourdon était couvert par les cris de ceux qui cherchaient des êtres aimés pour se rassembler. Il fallait partir. Chacun emportait ce qu'il pouvait pour la route, puis les portes étaient fermées, et tout était laissé derrière soi. Tout.
C'est ainsi qu'une longue file de vélos, de charrettes, d'hommes, de femmes et d'enfants s'étala sur la route du Sud, fuyant cet ennemi encore invisible.
Il fallait partir.
Mais pour aller où ? La France avait de toute manière perdu, elle ne se battrait plus pour chasser l’envahisseur. Ce constat était tel un plat qui avait le goût de l’amertume et le fumé de la lassitude. Une lassitude sournoise, latente, qui vous fait regretter vos biens, votre lit, votre vie monotone et finit par vous faire perdre toute envie de fuir. Et puis de toute manière, sera pareil partout, n'est-ce pas ? Alors, autant rentrer...si on doit être traité comme des chiens, autant que ça soit chez soi. Et puis, les vaches, qui va s'en occuper ? Et la maison? Les volets ne sont même pas fermés!
C'est ainsi que petit à petit, et au bout de quelques jours seulement, les gens revinrent à Saint-Junien. Ils découvrirent alors cette armée allemande, celle-là même qui avait défait nos braves soldats en moins d'un an. Ils étaient jeunes, beaux et bien fiers dans leur uniforme vert de gris.
L'exode était fini. L'occupation commença.
Nous sommes fin Août 1940, cela fait presque 2 mois que Saint-Junien est occupée par une garnison allemande. Les masques sont tombés, ce n'est pas l'armée de sauvages qui avait été promise. Pourtant, doit-on croire ses allemands qui se doivent d'être "korrekt" avec la population française ? Après tout, les sursauts de violences et les tensions de leur part ne sont pas si rares. Certains diront que tout cela est du à la localisation de Saint-Junien, celle-ci étant la dernière ville avant la Suisse et à quelques kilomètres de la zone « libre ». Cette proximité multiplie en effet les possibilités de marchés noirs, de passages clandestins et d’actes de résistance…
Qui serez-vous ?
Re: Context d'un forum historique
- Dim 23 Mar 2014 - 8:11 Inscrit le : 23/03/2013
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Jo WTGF
Dans ce que je te disais, mettre du présent de narration ne choque pas, ça se fait effectivement pour faire des ruptures de rythme, mais malgré tout, je changerais deux trois bricoles (en rouge ci-dessous).
La question finale fait un peu tâche comme ça. J'aurais plutôt mis quelque chose du genre "Et vous, comment vivrez-vous l'Occupation ?"
Pour mon commentaire plus haut sur le "il fallait partir.", si tu veux en faire une sorte de leitmotiv qui scande le rythme de ton texte, je ne les aurais pas positionnés comme cela. J'aurais plutôt mis ce morceau de texte en forme de la façon suivante :
Pour le reste, je trouve ça plutôt pas mal comme cela
xElrohirx a écrit:"Les Boches arrivent! Ils arrivent!"
2 juillet 1940. Les cloches de Saint-Junien se mirent à retentir dans toute la ville, confirmant définitivement les rumeurs. Tout le monde arrêta sa besogne : il fallait partir, et vite.
La peur monta rapidement au sein de la population, une peur palpable, animale, qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus: et si ce qu'on disait sur les Fritz était vrai? Nos maisons seraient-elles donc pillées, détruites et nos femmes violées? Non, on ne pouvait prendre le risque de rester. Il fallait partir.
Et en quelques minutes, ce fut l'anarchie. Les gens couraient dans les rues, les maisons, partout, pour rien. Le fond sonore du bourdon était couvert par les cris de ceux qui cherchaient des êtres aimés pour se rassembler. Il fallait partir.(là, j'enlèverais soit ici soit plus haut la répétition du "il faut partir". Ca fait redondant. Si c'est un effet de style que tu veux créer, je te proposerais de faire ça un peu différemment) Chacun emportait ce qu'il pouvait pour la route, puis les portes étaient fermées, et tout était laissé derrière soi. Tout.
C'est ainsi qu'une longue file de vélos, de charrettes, d'hommes, de femmes et d'enfants s'étala sur la route du Sud, fuyant cet ennemi encore invisible.
Il fallait partir.
Mais pour aller où ? La France avait de toute manière perdu, elle ne se battrait plus pour chasser l’envahisseur. Ce constatétait tel un plat quiavait le goût de l’amertume et le fumé de la lassitude. Une lassitude sournoise, latente, qui vous fait regretter vos biens, votre lit, votre vie monotone et finit par vous faire perdre toute envie de fuir. Et puis de toute manière, ce serait pareil partout, n'est-ce pas ? Alors, autant rentrer...si on doit être traité comme des chiens, autant que ça soit chez soi. Et puis, les vaches, qui va s'en occuper ? Et la maison? Les volets ne sont même pas fermés!
C'est ainsi que petit à petit, et au bout de quelques jours seulement, les gens revinrent à Saint-Junien. Ils découvrirent alors cette armée allemande, celle-là même qui avait défait nos braves soldats en moins d'un an. Ils étaient jeunes, beaux et bien fiers dans leurs uniformes vert de gris.
L'exode était fini. L'occupation commença.
Nous sommes fin Août 1940, cela fait presque deux mois que Saint-Junien est occupée par une garnison allemande. Les masques sont tombés, ce n'est pas l'armée de sauvages qui avait été promise. Pourtant, doit-on croire ses allemands qui se doivent d'être "korrekt" avec la population française ? Après tout, les sursauts de violences et les tensions de leur part ne sont pas si rares. Certains diront que tout cela est dû à la localisation de Saint-Junien,celle-ci étant ladernière ville avant la Suisse et à quelques kilomètres de la zone « libre ». Cette proximité multiplie en effet les possibilités de marchés noirs, de passages clandestins et d’actes de résistance…
Qui serez-vous ?
La question finale fait un peu tâche comme ça. J'aurais plutôt mis quelque chose du genre "Et vous, comment vivrez-vous l'Occupation ?"
Pour mon commentaire plus haut sur le "il fallait partir.", si tu veux en faire une sorte de leitmotiv qui scande le rythme de ton texte, je ne les aurais pas positionnés comme cela. J'aurais plutôt mis ce morceau de texte en forme de la façon suivante :
Tout le monde arrêta sa besogne : il fallait partir.
La peur monta rapidement au sein de la population, une peur palpable, animale, qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus: et si ce qu'on disait sur les Fritz était vrai? Nos maisons seraient-elles donc pillées, détruites et nos femmes violées? Non, on ne pouvait prendre le risque de rester. Il fallait partir.
En quelques minutes, ce fut l'anarchie. Les gens couraient dans les rues, les maisons, partout, pour rien. Le fond sonore du bourdon était couvert par les cris de ceux qui cherchaient des êtres aimés pour se rassembler. Il fallait partir.
C'est ainsi qu'une longue file de vélos, de charrettes, d'hommes, de femmes et d'enfants s'étala sur la route du Sud, fuyant cet ennemi encore invisible. Chacun emportait ce qu'il pouvait pour la route, puis les portes étaient fermées, et tout était laissé derrière soi. Tout. Il fallait partir, et vite.
Pour le reste, je trouve ça plutôt pas mal comme cela
Tu aimes rendre service aux autres. Tu as un bon esprit critique.
Toi aussi, deviensanalyste !
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Re: Context d'un forum historique
- Dim 23 Mar 2014 - 12:21 Inscrit le : 17/03/2014
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xElrohirx
Salut !
Merci pour tes remarques =)
Merci pour tes remarques =)
Re: Context d'un forum historique
- Ven 25 Avr 2014 - 20:34 Inscrit le : 23/03/2013
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Jo WTGF
Bonjour !
Voilà plus d'un mois qu'il n'y a pas de nouvelle réponse dans ce sujet, donc j'archive !
J'espère que tu as reçu toute l'aide que tu nécessitais.
Voilà plus d'un mois qu'il n'y a pas de nouvelle réponse dans ce sujet, donc j'archive !
J'espère que tu as reçu toute l'aide que tu nécessitais.
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